[TEST XBOX360] NINJA GAIDEN II
Editeur: TECMO
Développeur : Team Ninja
Le site web : http://www.ninjagaiden2.jp
Après avoir sévi sur Xbox avec Ninja Gaiden et sur PS3 avec sa version Sigma, Techmo nous propose la suite des excellentes aventures de Ryû Hayabusa en exclusivité sur la console de Microsoft. Cet épisode est il encore meilleur que le précédent? Le clan des araignée noires va t -il encore souffrir? Vous le découvrirez dans la suite de ce test :-).
Une histoire prétexte à un beat’em all de folie
Ryû doit donc reprendre du service dans cette suite préquelle de Ninja Gaiden premier du nom, dans laquelle il va devoir lutter contre le clan de l’araignée noires et empêcher la résurrection d’un démon majeur. Tecmo et surtout Team Ninja oblige c’est une belle blonde physiquement fortement armée et travaillant pour la CIA qui va sortir notre héros de sa retraite.
Vous vous en doutez cette histoire n’est qu’un prétexte pour énerver notre ninja qui va devoir repeindre les murs avec le sang du bestiaire de cette aventure.
La blonde Sonia et Ryû seront amenés à voyager à travers le globe via des descriptif textuel :-( du coup on à l’impression de passer du coq à l’âne.
Ryû le hachoir humanoïde
Pour remplir à bien sa mission Mister Hayabusa dispose d’un arsenal plus que complet et varié avec notamment les griffes à la wolverine ou tout simplement la faux qui n’est pas sans rappeler celle de la mort elle-même. En plus des armes principales nous retrouvons les classiques arc et autres shurikens ainsi que les parchemins permettant de lancer divers sorts plus ou moins efficaces (plus moins que plus d’ailleurs). Le nombre d’armes disponible vous permet de définir votre style ce qui est plutôt agréable dans ce genre de jeu cependant il faut tout de même veiller à choisir la bonne arme suivant la situation sous peine de décès prématuré. Attention spoiler — pour les boss l’arme de la grande faucheuse est très efficace — fin spoiler.
Chaque arme principale dispose d’un certain nombre de combos qui augmente avec les évolutions qu’il est possible d’acheter.
Bref vous avez les cartes en mains pour découper du monstre. D’ailleurs à ce sujet ce n’est pas parce que vous avez tranché un bras, une jambe ou même les deux que votre ennemie va s’avouer vaincu. En effet il va chercher à vous emporter dans l’outre tombe via un kunai piégé ou un dernier coup de sabre, c’est pour cela que la défense est votre atout majeur pour avancer à travers les 14 niveaux du jeu.
Le plastique c’est fantastique
Après des niveaux magnifiques dans le premier volet on pouvait s’attendre à quelque chose de similaire dans cet épisode mais malheureusement si la plastique est au dessus du lot le level design va du très agréable comme le premier niveau au catastrophique avec des couloirs verts ou gris. Les villes de Venise et New York sont très décevantes encore plus pour New York à croire que les graphistes n’ont jamais vu la ville.
Pour les persos rien à dire, de Ryû au ninja de base en passant par les boss c’est très bien modélisé et animé mais il est possible de reprocher le côté un peu plastique/poupée des personnages.
La face obscure du ninja
Tout n’est pas rose au pays des ninjas de Tecmo. En effet on peu retenir les éternels problèmes de caméras qui forcent le joueur à replacer la caméra manuellement, également au menu quelques problèmes de collisions et surtout des temps de chargement étrangement placés puisque parfois en pleine action. Mais pour moi le principal défaut du jeu vient de sa difficulté. Je m’explique, le jeu est connu pour ne pas être une promenade de santé seulement au lieu d’être progressive cette dernière augmente jusqu’au niveau 7-8 avant de rechuter pour les niveaux suivant. Du coup la fin du jeu en devient vraiment facile. Enfin les combat contre les boss sont globalement faciles à partir du moment où vous utilisez la bonne arme.
Les points forts
- l’action non stop
- le bestiaire
- le système de combat
- des animations exmplaires
- une bonne durée de vie pour le genre (une douzaine d’heures)
Les points faibles
- une difficulté mal dosée
- l’histoire baclée
- les temps de chargement
- un level design parfois douteux
Le verdict : 14/20
Globalement une bonne suite mais qui souffre encore de problèmes techniques (caméra, saccades, temps de chargements) mais surtout d’une difficulté mal dosée qui l’empêche d’atteindre les sommets à côté d’un God of War.
