18 mai 2025

YaKaMoNe

Clair Obscur : le chef-d’œuvre qu’on n’avait pas vu venir

Je vais être clair (sans mauvais jeu de mot) : Clair Obscur: Expedition 33 est une claque monumentale.
On l’attendait avec une certaine curiosité, un peu d’espoir, et pas mal de prudence. Et là… paf. Le jeu sort, et les critiques tombent comme des dominos : 18/20 ici, 9/10 là, « jeu de l’année » un peu partout. Même moi, pourtant habitué à voir des promesses en CGI s’écraser à l’atterrissage, j’ai été soufflé.

Ce jeu, c’est plus qu’une bonne surprise : c’est un coup de maître.

Un univers à tomber… et qui tient ses promesses

Ce qui m’avait tapé dans l’œil à l’époque des trailers, c’est cette DA à mi-chemin entre rêve et cauchemar.
Eh bien, bonne nouvelle : en jeu, c’est encore plus beau. Chaque environnement est une œuvre d’art vivante. Tu te balades dans des cités flottantes, des cathédrales effondrées, des marais crépusculaires avec un sentiment permanent de mélancolie… mais jamais de lassitude.

Ce n’est pas juste un bel enrobage : l’univers est cohérent, riche, pensé, et il t’embarque dès la première heure.

 

Une narration mature, poétique… et sans prétention

Ce que j’ai adoré : le jeu n’essaie pas de t’en mettre plein la tête avec des twists ridicules ou des monologues pompeux.
Il parle de mort, de mémoire, de destinée, de choix, mais avec justesse, pudeur et une vraie sensibilité.

Les dialogues sont ciselés, les personnages ne sont pas juste là pour cocher des cases, et la Peintresse, cette figure centrale et énigmatique, est tout simplement inoubliable.

C’est rare de voir un jeu aussi bien écrit, surtout pour un premier projet d’un studio indépendant. Respect.

 

Le gameplay : tactique, dynamique, jouissif

Je le dis souvent : “le tour par tour, c’est cool quand c’est vivant”.
Eh bien là, c’est plus que vivant. C’est brillant.
Le système de combat de Clair Obscur mixe réflexion, rythme, skill, et feedback visuel parfait. Chaque combat est une chorégraphie à apprendre, un mini-puzzle à résoudre. Tu bloques, tu esquives, tu contres, tu réfléchis. Et quand tu maîtrises, tu te sens juste puissant.

Clairement un des meilleurs systèmes de combat RPG que j’ai testés depuis des années. Et je pèse mes mots.

 

Des critiques élogieuses… et méritées

Quelques extraits de la presse et des joueurs depuis la sortie :

“Un RPG qui redéfinit l’exigence visuelle et narrative” — JeuxVideo.com
“Le meilleur jeu français depuis Dishonored ? Peut-être bien.” — Gamekult
“J’ai pleuré. Deux fois. Et je recommence en New Game+” — Un joueur sur Reddit

Et moi dans tout ça ? Je valide. À 200 %.
Je ne m’attendais pas à autant de maîtrise, autant de finesse. Le jeu n’est pas juste “prometteur”, il est abouti, dense, et marquant.

 

Pas parfait, mais presque

Allez, histoire de rester honnête : il y a quelques très légères ombres au tableau.
Une ou deux longueurs dans l’acte II. Une animation faciale parfois un poil rigide. Et quelques rares chutes de framerate sur PS5 dans certaines zones très chargées.
Mais honnêtement ? On s’en fout. Le reste est tellement fort que ces détails passent crème.

 

En résumé : foncez

✅ Ce que j’ai adoré :

  • Une DA de malade mental
  • Un gameplay intelligent et fun
  • Une narration fine et touchante
  • Des musiques envoûtantes
  • Un vrai vent frais dans le RPG

❗Ce qu’il faut juste garder en tête :

  • Petits bugs vite oubliés
  • Il faut aimer réfléchir un minimum en combat (pas pour les bourrins)

 

Et vous, vous l’avez lancé ?

Est-ce que Clair Obscur vous a autant retourné que moi ?
Est-ce qu’on tient là un vrai prétendant au GOTY 2025 ?
Je veux vos avis, vos moments préférés, vos captures d’écran, vos théories. Balancez tout dans les commentaires !

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Parce que je sens que ce jeu-là, on va en parler longtemps.