Oct 31 2012

[Test] Borderlands 2

Il y a 2 ans, 2K Games nous avait beaucoup surpris en nous offrant un jeu original, bourré d’humour et avec une véritable identité. C’était un nouveau classique qui venait d’arriver sur la planète des action-RPG. Aujourd’hui c’est son petit frère, Borderlands 2, qui est arrivé entre nos mains. 2K a-t’il réitéré sa prouesse ou se sont-ils reposés sur leurs acquis ?

Bienvenue à Pandaria, dans les Borderlands. Cette planète découverte récemment sur laquelle il n’y a pas vraiment d’ordre et où il faudra essayer de survivre la plupart du temps. Oui oui, c’est bien survivre et non vivre. Si dans le premier opus il y avait quelques phrases qui présentaient un réel challenge, ici c’est dans quasiment l’intégralité du jeu que le niveau a été élevé. Bien qu’elle ait encore quelques lacunes, l’IA a été clairement améliorée et ce n’est pas pour nous déplaire. Cette amélioration représente une grande partie de l’intérêt du jeu car chaque petite mission peut rapidement se transformer en un véritable enfer si on ne gère pas correctement ses déplacements et ses munitions. A vous de savoir choisir quelle est l’arme la plus appropriée pour vous débarrasser d’un gros lourd qui s’avance vers vous avec un bouclier ou un kamikaze qui se jette clairement sur vous avec une grenade dégoupillée à la main.

Mais ceci n’est qu’une petite partie de la dimension de gestion présente dans le jeu. Que ce soit le temps de jeu, les zones explorées, les munitions ou les armes appropriées, il y a beaucoup de facteurs qui entrent en compte dans la réussite d’une mission… ou son échec. Evidemment, 2K n’a rien fait puisqu’ils ont décidé d’agrandir l’inventaire d’armes à un nombre incroyable. Clairement, il est devenu impossible de trouver deux fois la même arme pendant une partie. Que ce soit le constructeur, les pièces utilisées, les caractéristiques ou bien les pouvoirs élémentaires associés, il y a tellement de possibilités que tout le monde y trouve son compte à un moment ou un autre… mais parfois il faut vraiment chercher longtemps.

Cela dit, ce n’est pas comme si on avait que ça à faire, mais presque. Arrivé à un certain point la quête principale devient une excuse pour partir à la recherche des plus gros items. C’est une chose qui se ressent beaucoup plus lorsque l’on joue à plusieurs que lorsqu’on fait le jeu en solo. Il y a cet esprit de compétition de qui aura la plus grosse… arme (évidemment). Si après avoir joué entre 5 et 10 heures on commence à trouver des objets intéressants il faut avouer que pendant les premiers heures il faut vraiment prendre son mal en patience car tout ce qu’on trouve se résume à des pistolets et des boucliers. Heureusement la suite mérite l’attente et chacun y trouve son compte. Que vous soyez un fan de shogun, de rifle ou de snip, la répartition est assez égale. Ce qui aide à patienter ce sont surtout les pouvoirs spéciaux.

Ceux-ci sont présents dès le début et servent réellement. Ici aussi un travail remarquable a été fait en terme d’équilibrage. Celui de Maya, la sirène, permet de faire léviter l’un de ses adversaires avec une main pour l’immobiliser pendant qu’on le shoot avec le gun dans l’autre main. Celui de Zero, l’assassin trop stylé, propose de faire apparaître un clône sur lequel les ennemis se concentreront pour nous laisser le temps d’esquiver quelques coups et de nous replacer, voire même de recharger selon votre niveau. Salvador, le bourrin de service, vous proposera de passer dans une sorte de mode berserker et après avoir fait quelque peu évoluer vos aptitudes, vous deviendrez quasiment invincible pendant un certain temps. Enfin, last but not least, Axton dispose d’une tourelle que les joueurs du premier opus connaissent bien. S’il n’est pas le pouvoir le plus impressionnant, ça aide quand même beaucoup lorsque les ennemis arrivent en grand nombre.

Comme vous pouvez le voir, c’est un casting complètement différent du premier opus. On se trouve sur Pandaria avec encore des mercenaires mais pas ceux que nous avions appris à connaître au fil des missions du Borderlands d’origine. Cependant, ceux-ci ne sont pas complètement perdus puisque nous les retrouvons sous la forme de PNJ, mais je ne vous en dirais pas plus pour ne rien vous spoiler.

Enfin, il fallait bien en parler, c’est ce qui fait la véritable force du jeu : le mode multijoueurs. Comme dans le jeu de 2009, il est possible de faire l’aventure à 2 en local, mais cette fois, on peut aller jusqu’à 4 en ligne. En effet, il est désormais possible d’héberger des parties sur lesquelles on peut inviter des amis. L’arrivée de véhicules proposant 4 places n’est pas complètement innocente, il fallait bien que ça serve à quelque chose. Il est aussi possible d’ouvrir sa partie au reste du monde mais pour le coup, c’est beaucoup moins facile de trouver un inconnu avec qui on s’entend vraiment et surtout avec lequel on peut parfaitement communiquer. La barrière de la langue y est souvent pour quelque chose.

Malgré cela, les parties en multi sont toujours aussi punchy, elles nous offrent un véritable challenge et demandent une vraie cohésion d’équipe pour pouvoir avancer sans mourir toutes les 5 minutes. Avec la trentaine d’heures que peut offrir le jeu aux joueurs qui aiment se balader, autant vous dire qu’on est contents de voir qu’il y a encore des studios qui bossent dur pour nous offrir un contenu d’une telle qualité, bénéficiant d’une réelle personnalité et d’un humour à toutes épreuves. ^^

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Borderlands 2 est disponible sur PC, Xbox 360 et PS3 dans toutes les bonnes boucheries. N’hésitez surtout pas.


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