Nov 14 2011

[Test Xbox 360] Batman Arkham City

Monsieur_Croquette :: Test, XBox 360

L’année 2009 a sans conteste été l’année de la très bonne surprise en ce qui concerne la licence Batman avec l’époustouflant Arkham Asylum. Les gamers que nous sommes se sont donc très vite tournés vers l’avenir en attendant la suite et très vite Arkham City était dans la ligne de mire de tout le monde. Déjà sorti sur consoles et en attendant la sortie sur PC, voici le test sur Blogamer !

J’entends le loup, le renard et la bébête…

Autant tout de suite vous le dire (et je pense que la presse est relativement unanime à ce sujet), la surprise qu’avait provoqué le précédent opus n’est plus de mise avec Arkham City, pour la bonne et simple raison que nous savons déjà qu’il est au moins aussi bon que son ainé .

Rocksteady c’est donc appliqué à remettre le couvert avec cette licence qui n’a donc certainement pas finie de faire parler d’elle tant que ce Batman est devenu culte. Noir, glauque et limite un peu crade, pas besoin de tourner autour du pot : cet opus est grand (dans tout les sens du terme). Il n’en faut pas plus pour avoir envie de sonner Alfred et lui demander qu’il vous apporte votre armure de Chevalier Noir !

C’est grâce à une pirouette-Metroïd que je n’avais pas vu venir que Batman se retrouve dans Arkham City, qui n’est autre que la transformation de l’asile d’Arkham en un quartier a part entière de Gotham. Nous devons cette brillante idée au nouveau meilleur ami de Batman : le Dr Hugo Strange !

En gros, on prend tout les tarés de l’asile (et si vous avez joué au premier, vous savez qu’il y en a des pleines brouettes…) et on les isole dans une partie de la ville…ce qui ne pouvait bien sur pas se passer comme sur des roulettes ! Il est donc évident que les fanboys de l’homme parapluie chauve-souris vont se délecter de retrouver les vilains d’Arkham Asylum…et tous leurs copains au cours de scènes toutes plus alléchantes les unes que les autres.

Cependant, le « bestiaire » d’Arkham City est assez inégal. Si on regarde la partie «Big Bad Asses», c’est clair que Rocksteady a mis la barre assez haut tant le nombre de méchants historique est élevé, et on croise la plus part dans les missions secondaires (la trame principale étant réservée aux plus emblématiques d’entre eux bien sur !).

Concernant, le psycho-péquin moyen que l’on retrouve dans chaque ruelle mal éclairée (en gros : PARTOUT !), si quelques améliorations ont été ajoutées depuis Arkham Asylum, notamment au niveau de l’IA et de quelques armes, il faut avouer que si on prend un certain plaisir à les dérouiller au début ; cela devient un peu lassant à la longue, même en variant les techniques d’approches ou de Free Flow Fighting (technique qui reste toujours aussi jouissive au passage…).

C’est moi ou il fait noir…

Coté scénario, si on le décortique un peu, on se rend très vite compte que la trame dramatique est, malheureusement, un peu (trop) légère et l’intrigue devient assez banale.

Par contre le tour de force (qui confère presque au surnaturel) c’est que ce scénario un peu plat est entrecoupé de rencontres savoureuses et de lieux cultes, ce qui fait oublier le fait qu’il a sans doute été écrit à la va vite un soir gastroentérite.

Si on ajoute les sempiternelles énigmes de l’Homme Mystère, les parties avec Catwoman et les missions secondaires qui mettent en scènes leurs lots de super-vilains, la durée de vie de ce titre est tout bonnement EN-OR-ME…ce qui n’est malheureusement pas le cas de la rejouabilité.

En effet, terminer le jeu à 100% demandera au joueur pas mal de temps, mais une fois que vous aurez tout résolu, à part refaire le jeu en mode «Plus » (encore plus dur que difficile), je ne suis pas sur que vous reviendrez sur l’histoire principale.

Maintenant, la course au score sur les défis reste une source quasi inépuisable de tentatives pour battre les scores de ses amis…Mais est-ce suffisant ? Je n’en suis pas convaincu.

Le dernier point noir, selon moi, d’Arkham City (je sens que certaines personnes vont hurler…) : c’est le personnage de Catwoman.

Attention, je ne dis pas que le personnage n’est pas plaisant à incarner, mais à part être une sorte de rempart au marché du jeu d’occasion (car quand on achète le jeu neuf, on obtient un code unique pour débloquer le personnage), même le fanboy que je suis n’a pas compris le comment-du-pourquoi de son intégration dans le scénario. Il semble assez évident qu’il s’agit en fait d’un produit d’appel pour les futurs DLC (notamment concernant le personnage de Robin), ce qui est un petit peu dommage.

I am..Batman !

Laissons de coté l’aspect quelque peu frustrant du scénario pour nous attarder sur les très grandes forces de ce titre.

Se reposant sur les traces de son aîné, l’immersion est quasi immédiate. On se rend très vite compte que Batman n’est pas invincible. Rentrer dans un combat, sans avoir au préalable estimé les forces en présences est quelque chose d’assez risqué. On se met donc à échafauder des plans tous plus ingénieux les uns que les autres pour surprendre vos adversaires, qui se feront de plus en plus coriaces au fur et à mesure que vous avancerez dans l’histoire.

Rien que le fait d’étudier vos proies depuis un rebord ou une gargouille, vous avez envie d’enfiler un costume et de courir partout dans le salon en criant «♪ Batmaaaaaaan ♫ » !

Cette immersion est renforcée par une bande-son et des doublages proches de la perfection (ce qui est assez rare pour être souligné).

Les personnages secondaires, qui sont mis en scène la plus part du temps par le biais de communications, sont également très travaillés, ce qui ajoute encore à l’immersion.

L’Unreal Engine achève le boulot en permettant une animation très soignée des combats, mais je trouve qu’il prend toute son ampleur dans les déplacements de Batman.

Si les parties principales de l’histoire se déroulent dans des environnements clos, se balader dans Arkham City en planant comme un oiseau de proie procure des sensations assez grisantes tant le rendu à l’écran est convaincant

Sauter, planer, piquer…tout fourmille de petits détails qui font la marque des jeux aboutis techniquement…Ça claque !

Le gameplay n’est pas en reste. A part quelques petites approximations durant les combats (qui vont vous faire un peu pester durant les défis), Batman réagit très bien aux commandes.

Les combats sont techniques, nerveux, voire intenses quand il y a du monde, ce qui donne à Batman cet air de combattant hors-pair, prêt à démonter du malfrat comme Valérie Damidot devant un meuble Ikea (cette image n’engage que moi…bien sûr).

Les déplacements sont, comme dit plus haut, assez grisant et l’ajout de défi, in-game, via les entrainements RA, vont mettre vos compétences de Batman-de-canapé à rude épreuve.

Bat-conclusion

Malgré quelques menus détails qui noircissent un peu le tableau, Batman Arkham City est extrêmement plaisant à jouer et Batman a toujours la classe ! Le fanboy-service rempli parfaitement son œuvre et permet même aux néophytes de comprendre un peu mieux l’histoire du comic et des vilains qui s’y rapportent.

Pour ceux qui n’auraient pas joué au premier, je vous invite à vous le procurer rapidement voire, si vous en avez la patience, d’y jouer avant car l’histoire d’Arkham City découle directement d’Arkham Asylum.

Rien que du très bon en somme…

Le verdict : 8,5/10

Les plus :

  • Bat-superbe
  • Une ambiance extrêmement soignée
  • Des missions secondaires enfin intéressantes
  • La classe légendaire de Batman au bout du pad !
  • Les personnages secondaires…

Les moins

  • …mais Catwoman un peu bâclée
  • Un scénario un peu bancal
  • La rejouabilité
  • On voit déjà venir les DLC avec leurs gros sabots

Le jeu est dispo sur Xbox 360 et PS3. Sa sortie sur PC est prévue pour le 24 novembre 2011.


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