Oct 4 2013

[Test PS Vita] Killzone Mercenary

KrS :: PS Vita, Test

KZM test review ps vita

Suite aux deux épisodes PS3 et avant de découvrir Shadow Fall sur PS4 fin novembre, la saga de Guerrilla Games fait un détour sur PS Vita avec un spin-off nommé : Killzone Mercenary qui, comme son nom l’indique, vous mettra dans la peau d’un mercenaire (merci Captain Obvious).

Après le très moyen Resistance: Burning Skies et le honteux Call of Duty : Black Ops Declassified est-ce que la PS Vita est capable de proposer un FPS digne de ce nom?

Vous le saurez en lisant la suite de ce test (tin tin tin….)

Test Killzone Mercenary PS Vita

Vous incarnez donc Aaron Danner, un mercenaire aussi charismatique qu’une moule, qui travaille principalement pour l’ISA (Interplanetary Strategic Alliance).

Au programme des festivités on retrouvera un virus pouvant faire définitivement basculer le conflit entre Helgasts et ISA ainsi les sempiternelles guerres internes pour obtenir le pouvoir suprême. Bref rien de très nouveau à se mettre sous la dent…

MAIS comme notre ami Danner n’est qu’un employé avide d’argent, on se dit qu’on va pouvoir choisir l’orientation de l’histoire et avoir plusieurs fins en fonctions des choix que l’on sera amené à faire…
PERDU on travaillera juste pour un camp dans la première moitié du jeu et pour l’autre par la suite.

La seule chose qui indique que vous êtes là pour l’argent c’est vos actions. En effet à chaque assassina, déverrouillage de porte ou interrogatoire musclé vous gagnerez quelques deniers que vous dépenserez chez votre marchand d’armes préféré à savoir le très mystérieux Blackjack.
L’échoppe sera disponible via des coffres disséminés dans les niveaux ou bien juste avant le début de ces derniers. Il y en aura pour tous les goûts (petits calibres, fusils divers, gros calibres, grenades et autres équipements) à condition de faire des économies.

Après une première mission qui en met plein les yeux, on se rend vite compte que quelque chose cloche dans ce jeu.

Le revers de la médaille

Oui le titre de Guerrilla Games est beau très beau même. Je pense qu’il n’y a aucun jeu aussi réussi techniquement sur PS Vita. De plus KZM a le mérite d’utiliser toutes les features de la console de Sony comme par exemple l’écran tactile pour les stealth kills ou l’armement d’une bombe.

Néanmoins la technique ne fait pas tout.

Commençons par l’élément le plus agaçant de la maniabilité du jeu : l’utilisation de la même touche pour la réalisation deux actions diamétralement opposées à savoir Courir et s’Accroupir…
Du coup il arrive fréquemment qu’on fasse l’un au lieu de l’autre ce qui au mieux vous fera repérer par l’ennemi et au pire vous mourez en vous accroupissant sur une grenade que vous cherchiez à fuir…

Blackjack semble avoir fait un pacte avec les soldats du jeu car ils ne vous lâcheront jamais d’arme, uniquement des munitions pour vous forcer à passer à la caisse.
Pour finir même en difficile les ennemis ne sont pas très intelligents et donnent souvent l’impression de n’être que de la chair à canon pour tester le dernier joujou acheter chez BJ.

On enchaine les missions sans vraiment se sentir impliquer dans le conflit d’autant plus qu’il n’est pas possible dinfluencer l’orientation de ce dernier.

Review Killzone Mercenary PS Vita

Le verdict 5/10

Les Plus

  • Graphiquement impressionnant
  • L’utilisation de l’ensemble des fonctionnalités de la PS Vita
  • Les phases d’interrogatoires
  • Les stealth kills

Les Moins

  • Trop court
  • Histoire sans intérêt
  • Un mercenaire qui ne choisit pas ses missions
  • Une seule fin
  • Les sauvegardes automatiques mal placées

Le mot de la fin
Killzone Mercenary avait toutes les cartes en main pour être un incontournable de la PS Vita. Malheureusement le beau paquet cadeau cache en réalité qu’un jeu moyen qu’on aura vite fait d’oublier.


Un commentaire sur “[Test PS Vita] Killzone Mercenary”

  1. auroretanner dit :

    Bonjour,
    Je trouve que c’est super comme scénario, mais malheureusement, je ne l’ai pas encore essayé. Je vais me le procurer de ce pas et te dirai ce que j’en pense prochainement. Bye !

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