Editeur: THQ
Développeur : Vigil Games
Le site web : http://www.darksiders.com
Recommandé à la vente aux 18+
Darksiders est le premier jeu du studio créé par Joe Madueira (Mad pour les intimes), célèbre dessinateur de la maison Marvel.
Quelle est la valeur de ce jeu d’action-aventure à la Zelda ?
Peut-il devenir une valeur sûre du genre sur PS3 et Xbox 360?
La réponse dans la suite ->
WAR s’en va-t-en Guerre
Notre héros est envoyé sur Terre afin de punir ceux qui ont brisés les seaux maintenant l’équilibre entre l’humanité, les cieux et l’enfer en attendant que les humains soient suffisamment forts pour avoir une chance dans la bataille.
Or il s’avère que War est le seul des quatre cavaliers de l’apocalypse à être sur Terre et ce dernier est interrompu en plein combat contre l’un des généraux du Destructeur par le conseil afin qu’il réponde de ses actes. Pourquoi a-t-il été envoyé sur Terre alors que l’ensemble des sceaux n’ont pas été brisés?
Lors du jugement de War, ce dernier propose de rétablir l’ordre d’une façon que nous qualifierons de très musclée et ce n’est pas pour me déplaire. Il faut dire que notre héros n’est pas du genre à avoir des mollets de coq mais plutôt des poings deux fois plus gros que sa tête. Pratique pour briser du crâne ou soulever sa lourde épée.
Un peu de shopping avant le massacre
Afin de percer le mystère entourant le Destructeur et l’envoi de War sur Terre avant l’heure, ce dernier va devoir passer par la case shopping.
Le jeu se voulant clairement être un penchant version gros dur d’un Zelda, on retrouve, de ce fait, les mêmes mécaniques de jeux et des armes similaires.
Par exemple le boomerang de Link laisse sa place à une sorte de shuriken géant mais on retrouve également le grappin, les bombes, le gant de force, l’épée du héros en fin de partie ainsi qu’Epona euh Ruin pardon.
En revanche il y a un objet assez intéressant qui permet de générer des vortex afin de se déplacer mais également pour résoudre certaines énigmes.
War est également capable d’utiliser sa magie ou courroux pour ce défaire de plusieurs vilains en même temps. Il n’est pas vital de développer ces capacités mais elles peuvent parfois rendre service.
Comme dans DMC, lorsque vous tuez un ennemi vous récupérez différents types d’âmes:
- Les bleues qui servent d’argent pour acheter des armes ou des capacités,
- Les vertes pour la santé,
- Les jaunes pour le courroux
Une dernière capacité peut être activée en multipliant les combats à savoir la transformation en démon surpuissant durant un laps de temps limité. C’est très pratique dans certaines arènes.
Un monde dévasté
Contrairement à Zelda, ici pas de villes. Vous devrez faire vos emplettes auprès d’un démon qui vous permettra également de voyager à vitesse grand V dans les différentes sections.
Outre votre mission principale, vous aurez à faire les sales besognes de 3 personnages. Ça ne fait pas beaucoup mais l’ensemble de l’histoire étant bien développée on a pas de sensation de répétition.
Le système des donjons est calqué sur celui de Zelda, avec l’acquisition de clés et d’objet comme par exemple le gant qui vous permettrons d’atteindre le boss.
Les donjons sont assez variés en terme de design et d’énigmes pour éviter toute lassitude en revanche on peut regretter que certains soient assez vides au niveau des ennemies.
Pour finir les boss et sous boss sont gigantesques comme dans pas mal de jeux ces derniers temps. Cependant j’ai eu la sensation d’avoir eu moins de difficulté à battre les boss que les autres :-/ ce qui gâche un peu le combat dantesque.
Un design très Comics
Dès le lancement du jeu on ressent de suite que la patte graphique de Madueira provient du Comics. Personnellement j’adhère au style et je trouve qu’il y a une ressemblance avec l’univers développé par Todd McFarlane dans la série Spawn.
Après je peux comprendre que le design puisse rebuter les nons amateurs du genre. Cependant on ne peut malgré tout pas rester insensible devant la qualité globale du caracter design. Je mets une mention spéciale au personnage de Samael qui est, pour moi, le plus réussi de tous, surtout au niveau des détails.
Pour le terrain de jeu, on passe du désert à l’antre de l’araignée sans oublier les rues dévastées. La réalisation est de qualité mais ça manque un peu de vie dans l’ensemble.
Au rayon des griefs on peut parler du tearing, vous savez cette ligne qui apparait au milieu de l’écran quand on bouge (résolu ce jour via un patch) ou bien quelques problèmes de maniabilité sur les sauts principalement.
Le verdict 8/10
Les Plus
- Un univers intéressant
- Un bon Zelda like
- Des combats variés grâce à un arsenal conséquent et un bon nombre de coups
- Des boss énormes
- La durée de vie (une petite 15aines d’heures)
- Le caracter design général
Les Moins
- qui plaira pas à tout le monde
- L’utilisation limitée de Ruin
- Quelques bugs techniques de tearing ou de jouabilité au niveau de la gestion des sauts
- Des boss un peu trop faciles
- On va devoir attendre la suite
Vous l’aurez compris, Darksiders est mon coup de cœur de ce début d’année. A la fois prenant et très bien réalisée, la première réalisation de Vigil Games est un coup de maître.
Vivement la suite des aventures de notre War.