Mai 31 2013

[Test PS Vita] Soul Sacrifice

NejiH :: PS Vita, Test

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Soul Sacrifice était l’un des jeux vraiment attendu en ce milieu d’année pour booster un peu le catalogue de la PS Vita. Beaucoup en ont parlé,  certains l’ont même encensé,  nous ne pouvions faire autrement qu’être impatient de poser nos mains dessus. Maintenant que c’est chose faite nous pouvons enfin vous donner notre avis.

Au premier abord, le jeu semble beau. L’introduction est plutôt séduisante et la première vraie scène nous met de suite dans l’ambiance : du sombre, du lugubre et de la magie. Nous vivrons cette aventure aux allures macabres depuis la cage dans laquelle nous sommes enfermés… avec un livre magique. Celui-ci nommé Librom est en fait la pièce principale de l’histoire puisque c’est lui qui l’a dicte. Chaque page qu’il nous compte est en fait une quête qui nous transporte dans la peau d’un sorcier que nous devons rendre puissant pour faire vous savez quoi… affronter un big boss très méchant.

Quel est le fuck ?

Si vous avez du mal à suivre ce qu’il vient de se passer, c’est normal,  même pour nous c’est confus. En gros, nous jouons une personne qui vit les aventures d’un sorcier qui nous sont comptées par un livre magique. J’aimerais invoquer le pouvoir de Captain Obvious mais ça risque de ne pas être possible. Bon une fois ce dilemme passé, il reste tout de même quelques arguments à Soul Sacrifice pour nous séduire tels que son système de combat, le level up du personnage, de ses compétences, ses artefacts, ses pouvoirs ou encore ses alliés.

On sent clairement que les créateurs du jeu ont porté une attention particulière à cette partie du jeu. Notre héros peut donc s’équiper de pouvoirs qu’il trouve au fur et à mesure des quêtes, seulement ceux-ci ont comme qui dirait une « date de péremption ». Une fois la capacité épuisée il vous faudra raquer pour pouvoir la restaurer. C’est ici qu’arrive en jeu le système monétaire du jeu : le lacrima. Ces gouttes d’un liquide magique sont très précieuses car ce sont elles qui vous permettent de faire évoluer votre perso, ses pouvoirs, etc. Vous le récupérerez en remplissant des quêtes ou bien au coin de l’œil du livre qui vous sert de guide.

De mieux en mieux…

Une fois que vous avez compris tout ça, vous n’avez plus qu’à vous lancer tête baissée dans l’aventure. Si les premières quêtes en compagnie d’une sorcière nommée Sortiara seront plutôt claires, la suite est bien plus confuse. Lorsque vous aurez passé ces missions qui servent de tutoriel vous aurez la possibilité d’effectuer différentes quêtes dans différentes parties du livre, chacune racontant une histoire différente. C’est à ce moment que le WTF reprend le dessus. On revient en plein dans la confusion et on ne sait plus du tout où nous devons aller pour suivre la quête principale. La seule chose à faire est de s’imposer une ligne directrice et d’essayer de s’y tenir pour ne pas que l’histoire devienne (encore plus) abracadabrante.

Chaque quête répond au même schéma :

  •  Une arène
  •  Un sorcier qui vous accompagne
  •  Des mobs à défoncer
  •  Votre bras droit qui se transforme en fonction des pouvoirs que vous lui avez associé et que vous souhaité utiliser (plusieurs associations possible)
  • Si vous êtes gravement touché vous pourrez vous suicider pour libérer une dernière attaque permettant de faire mal à tout ce qui vous entour… mais vous perdrez tout de même la mission. ^^

Au fur et à mesure que nous avançons nous rencontrons divers sorciers plus ou moins puissants. Tôt ou tard arrivera forcément un moment où ceux-ci mourront, ou du moins, ou vous aurez le choix entre les tuer et les laisser en vie. Sachez que si vous décidez volontairement de les tuer avant que l’histoire qui les concerne ne soit finie, vous serez obligez de les ramener à la vie pour continuer. Si vous ne le faites pas, vous vous retrouverez coincés car les quêtes suivantes ne pourront être débloquées.

logic

Heureusement, le système global de combat est plutôt bien pensé malgré une caméra qui se contrôle entièrement manuellement. Avant d’affronter les différents monstres et boss vous pourrez entièrement personnaliser votre personnage en fonction des caractéristiques de votre adversaire. Il vous faudra donc trouver la meilleure stratégie à mettre en œuvre, et ça ne sera pas toujours chose aisée.

And the winner is… ! 

C’est donc dans ce grand capharnaüm que les développeurs de Soul Sacrifice ont décidé de nous faire avancer mais heureusement, ils ont gardé le meilleur pour la fin. En effet, c’est bien la fin du jeu qui se trouve être le meilleur passage puisque vous avez la possibilité d’affronter le boss final à N’IMPORTE QUEL MOMENT ! Non non, vous ne rêvez pas, vous avez bien lu. Le combat vous menant au grand Magusar est accessible dès le début du jeu. On vous demandera si vous vous sentez prêt mais vous avez véritablement la possibilité d’affronter le boss dès le début du jeu. Pour peu que vous tentiez le coup, vous vous prendrez une petite branlée vite fait bien fait et vous aurez droit au générique de fin. Heureusement ceci n’aura aucune incidence sur votre partie et vous pourrez la reprendre où vous en étiez avant de tenter l’impossible afin de reprendre votre montée en puissance et retenter votre chance un peu plus tard.

Pour conclure

Soul Sacrifice est un jeu qui dispose de plein de bons éléments, le système de level du personnage, son équipement, la gestion de ses pouvoirs, de ses alliés, etc. Malheureusement, tout ceci a été mis en place dans une histoire très mal orchestrée ce qui gâche considérablement le plaisir de jeu. Au final, Soul Sacrifice est une expérience très contrasté dans laquelle on passe du rire au larme au fur et à mesure que les phases de jeu et de préparation défilent. Mieux vaut donc l’essayer avant de l’acheter histoire d’être certain qu’il vous corresponde vraiment.

Verdict 5/10

Les plus

  • Un système d’évolution et de personnalisation avancé
  • Un narrateur qui dispose d’une personnalité propre
  • Une bande son travaillée
  • Des boss charismatiques au design magnifiquement réalisé

Les moins

  • Un scénario décousu au possible
  • Une caméra qu’il faut contrôler sans cesse à la main
  • Un bestiaire un peu pauvre

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